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Coffee Break

Thanksgiving : un moment de réflexion sur les marchés

Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière

  • Nvidia a publié des résultats nettement supérieurs aux attentes, grâce à la croissance non démentie de sa division dédiée aux centres de données.
  • Walmart, le premier distributeur au monde, a relevé ses prévisions de bénéfices et annoncé que son titre serait désormais coté au Nasdaq afin de mieux refléter une stratégie « axée sur les personnes et la technologie ».
  • Des deux côtés de l'Atlantique, les PMI préliminaires ont indiqué, comme attendu, une expansion de l'activité au même rythme que le mois dernier.
  • Le rapport sur l'emploi américain de septembre, qui couvre une période antérieure à la paralysie de l’administration, a montré une hausse du taux de chômage, une création d'emplois en ligne, mais aussi des révisions à la baisse pour les mois d'été.

 

 Et ensuite ?

  • Les investisseurs surveilleront l’accueil réservé au plan en 28 points proposé par l'administration américaine pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
  • Toujours sur le plan géopolitique, les résultats du sommet du G20 en Afrique du Sud – en l’absence des États-Unis – seront scrutés de près.
  • Le brouillard se dissipera quelque peu sur les données américaines, avec de nombreuses publications concernant les indicateurs retardés de septembre (ventes de détail, IPP, commandes de biens durables, etc.).
  • De nombreux indicateurs plus récents seront publiés en Europe : indice IFO allemand, immatriculations automobiles européennes, confiance économique dans l'UE et estimation provisoire des prix à la consommation de novembre permettront de jauger l'activité et l'inflation.
  • Parmi les autres événements marquants sur les marchés, on peut également citer le budget au Royaume-Uni et les résultats du secteur technologique mondial (Alibaba, Analog Devices, Dell, etc.).

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Visibilité rétablie. Le brouillard se dissipe. Les marchés mondiaux ont entamé le mois de novembre avec une visibilité inédite depuis janvier : la croissance dépasse les prévisions, l’inflation s’avère plus modérée qu’attendu et le contexte politique est plutôt favorable. Après des semaines de données confuses et de sentiment hésitant, le recul de la volatilité et la résistance de l’économie soutiennent la confiance.
  • Petits pas de la Fed. Après deux baisses des taux consécutives en septembre et octobre, la Réserve fédérale américaine revient à une approche conditionnelle. L'absence de données en octobre a débouché sur un paradoxe : le manque d'informations a rendu la Fed plus prudente. Cela se traduit par une divergence des politiques, alors que la BCE est « en bonne position » et que la Banque du Japon se prépare à resserrer sa politique monétaire – une normalisation plus qu'une menace.
  • Amélioration des conditions financières. Les liquidités sont abondantes, le crédit reste stable et les rendements réels sont positifs mais gérables. Une croissance proche de 2 % aux États-Unis et 1 % en Europe semble confirmer notre scénario d'atterrissage en douceur. L'inflation américaine devrait culminer à 3,75 % avant de refluer en 2026.
  • Équilibre régional. L'Europe bénéficie d'un important soutien budgétaire et de PMI supérieurs à 50, tandis que la trêve commerciale avec la Chine laisse le temps aux ajustements. Les marchés émergents, favorisés par un portage élevé et un dollar faible, attirent de nouveau les capitaux. La divergence, autrefois redoutée, est désormais le signe d'un équilibre.
  • Valorisations élevées, mais justifiées. Les marchés boursiers affichent des multiples élevés, mais les bilans sont solides et la dynamique des bénéfices demeure positive.

 

Risques

  • Hésitation de la Fed. Le manque durable d’indicateurs et les divisions au sein du FOMC pourraient freiner l'assouplissement monétaire, synonyme de pause inopportune dans l’offre de liquidités.
  • Crédibilité budgétaire. La hausse des volumes d’émission et les tensions politiques pourraient inquiéter les marchés obligataires et accroître la volatilité des rendements à long terme.
  • Politique européenne. Les risques de cohésion persistent, les difficultés budgétaires de la France restant un point noir ; les tensions politiques risquent de miner la confiance.
  • Fragmentation géopolitique. La rivalité sino-américaine reste vive, tandis que la réorganisation de l'offre d’énergie et des flux commerciaux internationaux se poursuit.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  • Nous conservons une opinion positive sur les actions mondiales à moyen terme :
    • Notre surpondération globale s’appuie toujours sur de bonnes perspectives dans toutes les régions.
  • Allocation régionale :
    • États-Unis : légère surpondération. L’inflexion accommodante de la Fed au mois de septembre ouvre la voie à de nouvelles baisses de taux. La technologie américaine demeure une conviction fondamentale dans un contexte de croissance résiliente.
    • Japon : légère surpondération. La visibilité sur le front commercial et l'allègement des droits de douane soutiennent les secteurs cycliques, en particulier les exportateurs. L'élection de Sanae Takaichi, symbole de réformes structurelles et de diversité dans le leadership, est considérée comme un pas important vers la disparition de la décote qui frappe les actions japonaises.
    • Europe : légère surpondération. L’issue rassurante des négociations commerciales est un facteur positif et le budget expansionniste de l'Allemagne a été approuvé. La BCE privilégie le statu quo, mais reste flexible.
    • Marchés émergents : légère surpondération. Les actions émergentes bénéficient de la trêve entre les États-Unis et la Chine jusqu'à l'an prochain, de la faiblesse du dollar et d'une meilleure visibilité en matière de commerce. La dette émergente, soutenue par des rendements attractifs et des coûts de financement plus faibles, demeure légèrement surpondérée.
  • Allocation factorielle et sectorielle :
    • Nous privilégions une stratégie « barbell » fondée sur des thèmes résilients tels que la technologie, l'IA et la santé, les difficultés concernant ce secteur étant désormais intégrées dans les cours.
    • Nous avons maintenu l’exposition aux petites et moyennes capitalisations allemandes et américaines, qui devraient bénéficier de budgets expansionnistes et de la politique accommodante de la Fed.
  • Emprunts d'État :
    • Nous sommes optimistes sur la duration européenne « core », la politique stable de la BCE et les faibles anticipations d'inflation ancrant les rendements.
    • Nous restons neutres sur les bons du Trésor américain, l'inflation induite par les droits de douane et les prises de position de la Fed ajoutant à la complexité.
  • Crédit :
    • Nous ciblons le segment investment grade européen, qui offre des spreads attractifs par rapport à son homologue américain.
    • En raison de faibles spreads et de primes de risque minimes, le haut rendement offre un couple rendement/risque plus limité.
    • Nous surpondérons la dette émergente en raison de rendements attrayants, d'une meilleure visibilité en matière de commerce et de la politique accommodante de la Fed.
  • Actifs alternatifs :
    • Soutenu par les achats massifs des banques centrales et l’intérêt des investisseurs particuliers, l'or reste surpondéré en tant que couverture contre les risques géopolitiques, la volatilité des taux réels et la faiblesse du dollar. Nous avons pris quelques bénéfices après l’envolée des dernières semaines.
    • Le dollar demeure incontournable pour les marchés émergents et les métaux précieux.
    • Nous conservons nos allocations aux stratégies alternatives pour assurer la stabilité et la diversification du portefeuille.
  • Devises :
    • Nous continuons à sous-pondérer le dollar, car l'assouplissement monétaire de la Fed et les pressions politiques pèsent sur la devise.
    • Nous privilégions les devises défensives telles que le yen et détenons certaines devises de pays émergents affichant des fondamentaux solides.

 

Notre positionnement

Malgré des perspectives macroéconomiques plus claires après la fin du shutdown record aux États-Unis, l’horizon demeure obscurci par les doutes entourant la durabilité du boom de l'IA et le calendrier d'assouplissement monétaire de la Fed. Nous continuons à surpondérer les marchés boursiers, avec une allocation équilibrée dans toutes les régions – notamment en Europe et dans les marchés émergents, qui combinent rattrapage cyclique et soutien structurel. Au niveau mondial, nous privilégions les thèmes résilients tels que la technologie et l'IA, ainsi que la santé. Nous ciblons en outre les moyennes capitalisations allemandes, qui bénéficieront d'un effet de rattrapage alimenté par les mesures de relance. Sur les marchés obligataires, notre stratégie inclut la dette émergente, qui bénéficie de rendements attractifs, d’un allègement des droits de douane et d’un renforcement des flux d'investissement. Nous sommes également positifs sur la duration européenne « core » et continuons, dans le domaine du crédit, à préférer le segment investment grade au haut rendement.

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