Le lièvre à court terme ou la tortue à long terme ?

Pourquoi choisir quand vous pouvez avoir les deux !

Les marchés financiers affrontent leur plus forte crise depuis la « grande récession » de 2008-2009. A cette époque, les facteurs Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG) représentaient un investissement de niche; aujourd’hui, c’est une approche courante : les actifs ESG sous gestion à l’échelon mondial représentent plus de trois1 fois ce qu’ils représentaient il y a dix ans. Le premier test majeur pour les stratégies ESG à l’échelon mondial est sans doute le double impact de la crisse du Covid-19 et de la guerre des prix du pétrole.
Si le mois d’avril 2020 est « seulement la fin du commencement », quelles observations pouvons-nous tirer jusqu’à présent de cette crise ?

D’abord et avant tout, de manière globale, les stratégies de gestion fondées sur les facteurs ESG ont surperformé les stratégies non-ESG2. Une étude du 25 mars menée par Bank of America montre que depuis le sommet atteint par l’indice S&P© 500 en février, les actions figurant dans le quintile supérieur des classements ESG ont surperformé le marché de plus de 5 %. Même si l’on applique des ajustements en fonction de la taille et de la performance sectorielle, les titres bénéficiant de notes ESG élevées ont surperformé l’indice S&P 500 de 3 à 4 %3,4 ».

Bien sûr, vous vous dites : « Douze semaine, ce n’est pas du long terme ». Nous pensons néanmoins que ce que nous avons observé avec nos propres stratégies d’investissement ESG, aussi bien avant que durant cette crise jusqu’à présent, n’est pas une coïncidence.

Chez Candriam, nous préconisons depuis plus de vingt ans l’intégration des considérations ESG à l’analyse des valeurs et à la construction des portefeuilles car ces facteurs représentent une dimension essentielle de l’évaluation des risques, en particulier de ceux que l’on appelle les grands risques extrêmes.


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