Et pourtant, certains actifs délivrent des performances positives. La réaction évidente est donc de diversifier. Pendant quarante ans de baisse des taux des bons du Trésor, les actifs liquides comme les actions et les emprunts d’État ont constitué la réponse facile à long terme. Mais ils ne seront peut-être pas la bonne solution demain.
La crise financière mondiale de 2008 est l’exemple le plus frappant d’une période d’augmentation des corrélations entre classes d’actifs dans un environnement de faible liquidité. Bien que cette crise financière soit peut-être la plus mémorable, elle n’est qu’un exemple parmi d’autres de période de corrélations croissantes entre classes d’actifs en période de stress. L’éclatement de la bulle technologique et l’effondrement des marchés boursiers de 2001, la crise asiatique de 1997 et la faillite du hedge fund LTCM (Long Term Capital Management) annonçaient également la complexité croissante de la volatilité des marchés. A long terme, en période de dislocation des marchés les investisseurs tendent à souffrent d’une corrélation accrue entre les classes d’actifs habituellement « décorrélées ».
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