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Coffee Break

La Grande réouverture

Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière

  • Le plus long shutdown de l'histoire des États-Unis a pris fin au bout de 43 jours.
  • Après les déclarations des responsables de la Fed, la probabilité d’une baisse des taux en décembre a reculé à 50 % (70 % début novembre).
  • En France, l'Assemblée nationale a adopté un amendement suspendant la réforme des retraites.
  • À la suite d'une réunion entre le président américain Donald Trump et un groupe de représentants d'entreprises suisses en début de mois, les deux pays sont finalement parvenus à un accord commercial.

 

 Et ensuite ?

  • Le brouillard se dissipe, mais les indicateurs américains restent dans le flou : nous attendons de savoir quand les données économiques seront enfin publiées.
  • Les indicateurs à surveiller incluront notamment les PMI provisoires de novembre, ainsi que l'inflation au Royaume-Uni, au Canada et au Japon.
  • Sur le front des résultats, les publications de Nvidia et Walmart seront au centre de l'attention.
  • Au plan géopolitique, le sommet entre les États-Unis et l'Arabie saoudite précédera le sommet du G20 en Afrique du Sud, programmé en fin de semaine.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Visibilité rétablie. Le brouillard se dissipe. Les marchés mondiaux entament le mois de novembre avec une visibilité inédite depuis janvier : la croissance dépasse les prévisions, l’inflation s’avère plus modérée qu’attendu et le contexte politique est plutôt favorable. Après des semaines de données confuses et de sentiment hésitant, le recul de la volatilité et la résistance de l’économie soutiennent la confiance.
  • Petits pas de la Fed. Après deux baisses des taux consécutives en septembre et octobre, la Réserve fédérale américaine revient à une approche conditionnelle. L'absence de données en octobre a débouché sur un paradoxe : le manque d'informations a rendu la Fed plus prudente. Cela se traduit par une divergence des politiques, alors que la BCE est « en bonne position » et que la Banque du Japon se prépare à resserrer sa politique monétaire – une normalisation plus qu'une menace.
  • Amélioration des conditions financières. Les liquidités sont abondantes, le crédit reste stable et les rendements réels sont positifs mais gérables. Une croissance proche de 2 % aux États-Unis et 1 % en Europe semble confirmer notre scénario d'atterrissage en douceur. L'inflation américaine devrait culminer à 3,75 % avant de refluer en 2026.
  • Équilibre régional. L'Europe bénéficie d'un important soutien budgétaire et de PMI supérieurs à 50, tandis que la trêve commerciale avec la Chine laisse le temps aux ajustements. Les marchés émergents, favorisés par un portage élevé et un dollar faible, attirent de nouveau les capitaux. La divergence, autrefois redoutée, est désormais le signe d'un équilibre.
  • Valorisations élevées, mais justifiées. Les marchés boursiers affichent des multiples élevés, mais les bilans sont solides et la dynamique des bénéfices demeure positive. Reflet d’une meilleure visibilité, la hausse des marchés n’est pas excessive.

 

Risques

  • Hésitation de la Fed. Le manque durable d’indicateurs et les divisions au sein du FOMC pourraient freiner l'assouplissement monétaire, synonyme de pause inopportune dans l’offre de liquidités.
  • Crédibilité budgétaire. La hausse des volumes d’émission et les tensions politiques pourraient inquiéter les marchés obligataires et accroître la volatilité des rendements à long terme.
  • Politique européenne. Les risques de cohésion persistent, les difficultés budgétaires de la France restant un point noir ; les tensions politiques risquent de miner la confiance.
  • Fragmentation géopolitique. La rivalité sino-américaine reste vive, tandis que la réorganisation de l'offre d’énergie et des flux commerciaux internationaux se poursuit.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  • Nous conservons une opinion positive sur les actions mondiales à moyen terme, mais avons tactiquement réduit le bêta du portefeuille :
    • Notre surpondération globale s’appuie toujours sur de bonnes perspectives dans toutes les régions.
  • Allocation régionale :
    • États-Unis : légère surpondération. L’inflexion accommodante de la Fed au mois de septembre ouvre la voie à de nouvelles baisses de taux. La technologie américaine demeure une conviction fondamentale dans un contexte de croissance résiliente.
    • Japon : légère surpondération. La visibilité sur le front commercial et l'allègement des droits de douane soutiennent les secteurs cycliques, en particulier les exportateurs. L'élection de Sanae Takaichi, symbole de réformes structurelles et de diversité dans le leadership, est considérée comme un pas important vers la disparition de la décote qui frappe les actions japonaises.
    • Europe : légère surpondération. L’issue rassurante des négociations commerciales est un facteur positif et le budget expansionniste de l'Allemagne a été approuvé. La BCE privilégie le statu quo, mais reste flexible.
    • Marchés émergents : légère surpondération. Les actions émergentes bénéficient de la trêve entre les États-Unis et la Chine jusqu'à l'an prochain, de la faiblesse du dollar et d'une meilleure visibilité en matière de commerce. La dette émergente, soutenue par des rendements attractifs et des coûts de financement plus faibles, demeure légèrement surpondérée.
  • Allocation factorielle et sectorielle :
    • Nous privilégions une stratégie « barbell » fondée sur des thèmes résilients tels que la technologie, l'IA et la santé, les difficultés concernant ce secteur étant désormais intégrées dans les cours.
    • Nous avons maintenu l’exposition aux petites et moyennes capitalisations allemandes et américaines, qui devraient bénéficier de budgets expansionnistes et de la politique accommodante de la Fed.
  • Emprunts d'État :
    • Nous sommes optimistes sur la duration européenne « core », la politique stable de la BCE et les faibles anticipations d'inflation ancrant les rendements.
    • Nous restons neutres sur les bons du Trésor américain, l'inflation induite par les droits de douane et les prises de position de la Fed ajoutant à la complexité.
  • Crédit :
    • Nous ciblons le segment investment grade européen, qui offre des spreads attractifs par rapport à son homologue américain.
    • En raison de faibles spreads et de primes de risque minimes, le haut rendement offre un couple rendement/risque plus limité.
    • Nous surpondérons la dette émergente en raison de rendements attrayants, d'une meilleure visibilité en matière de commerce et de la politique accommodante de la Fed.
  • Actifs alternatifs :
    • Soutenu par les achats massifs des banques centrales et l’intérêt des investisseurs particuliers, l'or reste surpondéré en tant que couverture contre les risques géopolitiques, la volatilité des taux réels et la faiblesse du dollar. Nous avons pris quelques bénéfices après l’envolée des dernières semaines.
    • Le dollar demeure incontournable pour les marchés émergents et les métaux précieux.
    • Nous conservons nos allocations aux stratégies alternatives pour assurer la stabilité et la diversification du portefeuille.
  • Devises :
    • Nous continuons à sous-pondérer le dollar, car l'assouplissement monétaire de la Fed et les pressions politiques pèsent sur la devise.
    • Nous privilégions les devises défensives telles que le yen et détenons certaines devises de pays émergents affichant des fondamentaux solides.

 

Notre positionnement

Les marchés mondiaux bénéficient d’un regain de visibilité en novembre, alors que la paralysie record de l’administration américaine a pris fin : la croissance est plus robuste qu’anticipé, l'inflation plus modérée qu’attendu et les conditions de liquidité s'améliorent. Les doutes suscités par la prudence de la Fed, les valorisations élevées de l'écosystème de l'IA et le rally associé à la saison des résultats du troisième trimestre nous ont incités à réduire tactiquement le bêta du portefeuille, tout en conservant des perspectives positives pour les actions. Nous continuons à surpondérer les marchés boursiers, avec une allocation équilibrée dans toutes les régions, notamment en Europe et dans les marchés émergents, qui combinent rattrapage cyclique et soutien structurel. Au niveau mondial, nous privilégions les thèmes résilients tels que la technologie et l'intelligence artificielle, ainsi que la santé. Nous ciblons en outre les moyennes capitalisations allemandes, qui bénéficieront d'un effet de rattrapage alimenté par les mesures de relance. Sur les marchés obligataires, notre stratégie inclut la dette émergente, qui bénéficie de rendements attractifs, d’un allègement des droits de douane et d’un renforcement des flux d'investissement. Nous sommes également positifs sur la duration européenne « core » et continuons, dans le domaine du crédit, à préférer le segment investment grade au haut rendement.

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