Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière 

  • Les chiffres préliminaires montrent un ralentissement de l'inflation globale en zone euro. L'inflation sous-jacente – hors énergie et alimentation – est toutefois passée de 5,6 % à 5,7 %.
  • Des deux côtés de l’Atlantique, les indicateurs de confiance des consommateurs et des entreprises se sont stabilisés.
  • En Chine, les ventes de détail ont renoué avec la croissance, mais l’investissement immobilier continue de fléchir malgré le soutien du gouvernement.
  • Les discours de la Fed et de la BCE n’ont pas écarté la possibilité de nouvelles hausses de taux.

 

Et ensuite ?

  • Le rapport sur l'emploi américain nous éclairera sur la vigueur du marché du travail, dont la résistance soutient l’ensemble de l'économie.
  • Les PMI globaux des principaux pays aideront les investisseurs à anticiper la prochaine décision de la Réserve fédérale américaine en matière de taux d'intérêt, alors que l'institution vise un atterrissage en douceur de l'économie en tentant de garantir en parallèle la stabilité des prix et la stabilité financière.
  • Les indicateurs d'activité (balance commerciale, commandes d'usine, production industrielle et ventes de détail) de plusieurs grands pays européens sont attendus.
  • Sur le plan géopolitique, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président français, Emmanuel Macron, rencontreront Xi Jinping, alors que la position de ce dernier sur l'Ukraine menace la relation de la Chine avec le monde occidental.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • L'action des autorités pour maintenir la confiance dans le système bancaire et la rapidité avec laquelle le choc financier sera absorbé sont essentielles pour notre scénario.
  • Les hausses de taux décidées par les banques centrales en mars, dans un contexte de turbulences bancaires, montrent qu'il n'est guère aisé de garantir à la fois la stabilité financière et la stabilité des prix. De fait, le risque d'une issue plus défavorable que notre scénario d'atterrissage en douceur s'est accru avec le resserrement des conditions financières.
  • Considérant les risques à la hausse et à la baisse dans une situation plutôt binaire, nous sommes prêts à réduire le risque en cas de complaisance des marchés financiers. Un effondrement prononcé des marchés offrirait néanmoins de nouvelles opportunités d'investissement à moyen terme.
  • Le crédit fait toujours partie de nos fortes convictions en ce début d’année 2023, notamment grâce au portage, reconstitué via la hausse des rendements observée en 2022. Nous surpondérons le segment, y compris la dette émergente.
  • Les marchés émergents devraient surperformer en raison de valorisations relativement plus attrayantes, alors que l’Asie conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés grâce à la réouverture très rapide de la Chine.
  • En Europe, la confiance, le marché du travail et la consommation résistent. En outre, la réouverture de la Chine devrait stimuler les exportations de la région.
  • À moyen terme, les investissements alternatifs devraient bien se comporter.

 

Risques

  • Les risques pour la stabilité financière ont refait surface, incitant les autorités américaines à injecter des liquidités dans le système financier.
  • L'incertitude liée au choc financier et à une éventuelle restriction du crédit, ainsi que la lutte des banquiers centraux contre l’inflation, limitent le potentiel de hausse des actifs risqués.
  • D'un autre côté, l’inflation montre des signes d’apaisement, tandis qu’une croissance lente mais positive limite les risques baissiers.
  • Les banques centrales étant plus dépendantes des données alors que l’économie continue de surprendre par sa bonne tenue, la politique monétaire pourrait devenir plus restrictive des deux côtés de l'Atlantique.
  • Parmi les risques à la hausse, la réouverture de la Chine est une bonne nouvelle pour la croissance domestique et mondiale, à condition qu’elle ne renforce pas l'inflation via un rebond des prix des matières premières, dont l'offre est limitée.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Au vu d’un couple rendement/risque moins attrayant et d’un résultat binaire sur l'économie dans le contexte des récentes turbulences financières, nous maintenons la position neutre sur les actions adoptée en février.
  2. Sans préférence marquée entre les actions et les obligations, nous conservons certaines convictions sur des actifs spécifiques :
    • Sur le plan géographique, les marchés émergents offrent des valorisations plutôt attrayantes et un potentiel de rattrapage par rapport aux marchés développés.
    • Dans le contexte actuel, nous préférons les secteurs défensifs comme la Santé et la Consommation courante, tandis qu’une pause se profile pour la Technologie.
    • Le secteur de la santé devrait offrir une certaine stabilité : absence d’impact négatif de la guerre en Ukraine, qualités défensives, faible dépendance à l’égard de la conjoncture, innovation et valorisations attrayantes sont autant d’atouts.
    • En outre, l’environnement actuel continue de favoriser les entreprises ayant un solide pouvoir de fixation des prix, notamment présentes dans le segment de la consommation de base.
    • Sur les obligations, nous sommes neutres en termes de duration, la plupart des classes d'actifs bénéficiant d'un portage attrayant.
    • Le crédit investment grade européen est l'une de nos plus fortes convictions. Nous conservons également une position en dette émergente.
    • Nous sommes exposés à certaines matières premières, dont l’or, et à des devises liées aux matières premières, comme le dollar canadien.
  3. Thématiques et allocations aux tendances à long terme : nous privilégions les thèmes liés à la transition énergétique et conservons la Technologie parmi nos convictions de long terme. Nous anticipons une reprise des segments de l’automatisation et de la robotisation en 2023, ainsi qu'un intérêt croissant pour les secteurs liés au climat et à l'économie circulaire (tels que l'Industrie et la Technologie).

 

Notre positionnement

Nous sommes neutres vis-à-vis des actions et de la duration obligataire, avec une préférence pour les marchés émergents, dans l'attente d'une accalmie au sein du secteur bancaire ou d'une véritable capitulation des investisseurs.

Sur fond d'incertitude accrue, les grandes capitalisations ont nettement surperformé les petites et moyennes capitalisations en mars, ce qui pourrait représenter une opportunité d’investissement en cas de stabilisation de la situation. Nous avons mis en place une position tactique sur les petites et moyennes capitalisations américaines, afin d’exploiter tout rattrapage à court terme.

Sur les marchés obligataires, nous ciblons le crédit investment grade. Dans le contexte d’une croissance robuste et de la réouverture de la Chine, nous conservons certaines positions sur les matières premières.

 

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