Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière 

  • La Réserve fédérale et la Banque d'Angleterre ont toutes deux relevé leurs taux directeurs de 75 points de base. Aux États-Unis, Jerome Powell a esquissé une hausse des taux de moins grande ampleur en décembre, mais le taux final atteint en 2023 pourrait dépasser le niveau anticipé par la Fed en septembre dernier. Au Royaume-Uni, la BoE a souligné que le pic des taux serait « plus bas que prévu par les marchés financiers », ce qui a fait chuter la livre sterling.
  • L'économie américaine a créé 261 000 emplois en octobre, un chiffre supérieur aux prévisions (193 000). Alors que la pénurie de main-d'œuvre persiste, le marché du travail demeure relativement robuste, le taux de chômage étant passé de 3,5 % à 3,7 %.
  • Au niveau mondial, la situation du secteur manufacturier s’est dégradée en octobre. L'indice global a reculé de 49,8 à 49,4. Dans la zone euro, il a plongé à 47,3 – son plus bas niveau en 23 mois – dans un contexte de détérioration de la demande et d’assombrissement des perspectives. Sur une note plus positive, le ralentissement de la demande mondiale a désengorgé la chaîne logistique et atténué les pressions sur les prix, ce qui constitue une bonne nouvelle.
  • Les données préliminaires de l'Office de statistique européen pour octobre montrent une nouvelle hausse de l'inflation globale au rythme annuel de 10,7 % (10,0 % en septembre). Il s’agit d’une envolée inédite dans la zone euro depuis janvier 1999. Cette accélération est restée tirée par les prix de l'énergie et de l’alimentation dans les 19 pays membres.

Et ensuite ?

  • La COP27 – sommet des Nations unies sur le climat – se tiendra cette année en Égypte. L'objectif est d’envisager des mesures permettant de lutter contre le changement climatique.
  • Alors que la Chine s’apprête à mettre fin à sa stratégie « zéro Covid », les marchés vont à nouveau se concentrer sur les actifs chinois. Le gouvernement a approuvé le vaccin de BioNTech pour les résidents étrangers. Il s’agit du premier vaccin à ARNm contre la COVID-19 dont l’utilisation est autorisée en Chine.
  • Les chiffres de l'inflation seront communiqués dans les principaux pays, Chine et États-Unis inclus. L'université du Michigan publiera également les données liées aux conditions actuelles et à la confiance des consommateurs.
  • Sur le plan politique, l’enjeu des élections de mi-mandat aux États-Unis n’est pas mince. En fonction des résultats, le contrôle du Congrès pourrait passer des mains des Démocrates à celles des Républicains, ce qui limiterait le programme de Joe Biden. Les 435 sièges de la Chambre des représentants seront éligibles, de même que 35 sièges du Sénat.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Les banques centrales doivent trouver un équilibre entre la lutte contre l'inflation et le risque d'instabilité financière. Dans ce contexte, une hausse des taux de moins grande ampleur se profile en décembre, mais le taux final atteint en 2023 pourrait dépasser le niveau anticipé par la Fed en septembre.
  • Devons-nous cesser de nous inquiéter pour les actifs risqués ? Probablement pas, mais aux prix actuels, nous surpondérons légèrement les actions.
  • À cet égard, nous observons que le sentiment, le positionnement et la psychologie du marché pointent vers la poursuite du mouvement haussier de court terme entamé en octobre.
  • Après la forte hausse des taux enregistrée au cours de l’année écoulée, les anticipations de taux à court terme – et les rendements à long terme – semblent relativement bien ancrés. Nous avons commencé à renforcer la composante obligataire de nos portefeuilles via le segment High Yield américain.
  • Notre allocation aux actions reflète la conviction que les actions européennes pourraient également bénéficier tactiquement d'un contexte global d’appétit pour le risque.
  • Les actions des marchés émergents d'Asie devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes, alors que la région conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés.

 

Risques

  • Les risques à la hausse incluent le fait que les marchés tablent sur une action très agressive des banques centrales, ainsi que sur une confiance en berne et un positionnement médiocre. La réouverture de la Chine en 2023 constituerait un soutien important pour l'économie mondiale. En outre, les gouvernements européens apportent une aide budgétaire à mesure que la crise énergétique s'aggrave, ce qui pourrait atténuer son impact négatif.
  • Les risques à la baisse concernent une possible erreur de politique monétaire (resserrement excessif aux États-Unis), ou une récession brutale causée par une crise énergétique plus profonde en Europe.
  • La guerre en Ukraine se poursuit et les signes de malaise à l’égard de Moscou se multiplient au sein de la communauté internationale.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Nous sommes plus optimistes dans le cadre de notre stratégie multi-actifs en raison de prix attrayants, mais cette stratégie reste agile et peut être adaptée rapidement :
    • Nous sommes neutres sur les actions de la zone euro et maintenons notre stratégie de produits dérivés.
    • Neutres sur les actions britanniques, composition sectorielle et exposition globale résilientes.
    • Surpondération des actions américaines, avec une stratégie dérivée gérée de manière active.
    • Neutres sur les marchés émergents, mais positifs sur les marchés émergents asiatiques, qui devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes, alors que la région conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés. À court terme, les investisseurs ont sensiblement réduit leurs positions, ce qui ouvre la porte à un rebond potentiel.
    • Neutres sur les actions japonaises, car la politique accommodante de la banque centrale et l’exposition au secteur cyclique se compensent.
    • Positifs sur les secteurs tels que la santé, les biens de consommation de base et les segments moins cycliques du secteur technologique.
    • Positifs sur certaines matières premières, dont l'or.
    • Au sein de l’univers obligataire, nous avons réduit légèrement la duration du portefeuille.
    • Nous restons diversifiés et recherchons des opportunités de portage dans la dette émergente et le High Yield américain.
  2. Thématiques et allocations aux tendances à long terme : Tout en conservant un large éventail de convictions de long terme, nous privilégions le thème Action pour le climat (transition énergétique) et conservons les thèmes Santé, Technologie et innovation.
  3. Notre stratégie de change opère une diversification hors de la zone euro :
    • Nous sommes longs sur le dollar canadien, mais sous-pondérons l’euro.



Notre positionnement

Si la croissance et l'inflation continuent de ralentir au niveau mondial, nous enregistrons des surprises positives sur la croissance et moins de surprises à la hausse sur l'inflation qu'en début d'année. Nous avons donc renforcé tactiquement nos positions sur les marchés actions américains et de la zone euro pour atteindre une légère surpondération. Au niveau régional, nos préférences vont aux marchés émergents et aux États-Unis. Sur les marchés obligataires, nous maintenons une duration courte et avons renforcé notre position sur le High Yield américain afin de profiter d'un portage attrayant. Avec un soutien suffisant pour les défauts de paiement, la classe d'actifs est attrayante. Nous restons positionnés sur les devises liées aux matières premières via le dollar canadien.

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