Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière 

  • L'OPEP+ a décidé de maintenir sa politique inchangée. Les objectifs de production de pétrole restent les mêmes, tandis que les marchés continuent d’évaluer l'impact de la demande chinoise. Parallèlement, les pays du G7 et l'Australie ont convenu d'un plafonnement des prix du pétrole russe à 60 dollars le baril. D’après les déclarations de Vladimir Poutine, la Russie pourrait réagir en réduisant sa production.
  • Les prix à la production en Chine ont baissé moins que prévu (-1,3 % en glissement annuel, contre -1,5 % attendu), l'économie restant entravée par des mesures de confinement strictes. Aux États-Unis, les prix à la production ont dépassé les attentes (+7,4 % contre +7,2 %) en novembre, mais poursuivent leur tendance baissière depuis le pic atteint en mars (+11,7 %).
  • L'enquête préliminaire de décembre sur le sentiment des consommateurs a révélé des anticipations d'inflation pour l'année prochaine à 4,6 %, le niveau le plus faible depuis septembre 2021. Selon l'université du Michigan, « les préoccupations concernant la hausse des prix dans de nombreux secteurs se sont quelque peu apaisées ».
  • Sur le front politique, le sénateur démocrate Raphael Warnock a remporté le second tour de l'élection sénatoriale de Géorgie, battant son adversaire républicain Herschel Walker. De son côté, la sénatrice de l'Arizona Kyrsten Sinema (indépendante, ex-Démocrate) a clairement indiqué qu'elle continuerait à travailler avec les Démocrates.

Et ensuite ?

  • Les banques centrales domineront l’actualité avec les réunions de la Réserve fédérale, de la Banque centrale européenne, de la Banque d'Angleterre et de la Banque nationale suisse. Le dernier comité de la Fed de cette année devrait déboucher sur un ralentissement du rythme des hausses de taux, après le resserrement monétaire le plus marqué depuis quarante ans.
  • En Europe, l'enquête ZEW permettra de jauger la confiance en Allemagne et en zone euro. Alors que l'Allemagne a introduit un « frein au prix du gaz », la crise énergétique restera préoccupante durant les mois d'hiver. Les entreprises et les ménages bénéficieront toutefois d’aides budgétaires.
  • Le Royaume-Uni publiera une série de données liées à l'activité – croissance du PIB, production industrielle et manufacturière, taux d'inflation –, qui permettront de jauger l’état de l’économie après la récente détérioration des marchés de l'emploi et de l'immobilier.
  • La semaine s'achèvera avec la publication des enquêtes préliminaires sur le secteur manufacturier et les services au niveau mondial, les investisseurs scrutant l'intensité et la rapidité du ralentissement, ainsi que toute détérioration éventuelle du sentiment.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Nous sommes optimistes dans le cadre de notre allocation d’actifs en raison de prix attrayants, mais aussi de fondamentaux désormais en amélioration.
  • La configuration extrême du marché au mois d’octobre constituait un signal d'achat. Ce contexte nous a incités, à l’approche de la fin d’année, à rester positifs et à surpondérer les actions, mais avec un budget de risque contrôlé.
  • Les actifs émergents devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes, alors que l’Asie conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés.
  • La duration du portefeuille est légèrement plus courte que celle de l'indice de référence. Parallèlement au resserrement monétaire engagé au printemps, nous avons progressivement accru notre exposition à la duration via les différents segments du marché du crédit et continuons à exploiter le portage de la dette émergente.
  • Les banques centrales doivent trouver un équilibre entre la lutte contre l'inflation et le risque d'instabilité financière. Les prochaines hausses de taux seront donc moins importantes, mais le taux final atteint en 2023 pourrait dépasser le niveau anticipé il y a quelques mois.
  • Les investissements alternatifs devraient bien se comporter dans cet environnement.

 

Risques

  • Les risques à la hausse incluent le fait que les marchés tablent sur une action très agressive des banques centrales, ainsi que sur une confiance et un positionnement neutres. La réouverture de la Chine en 2023 constituerait un soutien important pour l'économie mondiale.
  • En outre, les gouvernements européens apportent un soutien budgétaire à mesure que la crise énergétique s'aggrave, ce qui atténue son impact négatif.
  • Dans l’ensemble, la perspective d’une baisse de l'inflation et d’une hausse de la croissance au cours de l’année 2023 limite le recul du marché. Mais la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales limite le potentiel haussier des actifs risqués.
  • Les risques à la baisse concernent une possible erreur de politique monétaire (resserrement excessif aux États-Unis) ou une récession brutale causée par une crise énergétique plus profonde en Europe, voire un confinement hivernal inattendu et sévère lié à la Covid en Chine.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Nous sommes plus optimistes et surpondérons les actions dans le cadre de notre stratégie multi-actifs en raison de prix attrayants, mais cette stratégie reste agile et peut être adaptée rapidement. Nous avons peu de convictions régionales fortes à ce stade, dans un contexte de redressement important des marchés ces dernières semaines :
    • Neutres sur les actions de la zone euro.
    • Neutres sur les actions britanniques, composition sectorielle et exposition globale résilientes.
    • Surpondération des actions américaines.
    • Surpondération des marchés asiatiques, qui devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes et d’un potentiel de rattrapage par rapport aux marchés développés.
    • Neutres sur les actions japonaises, car la politique accommodante de la banque centrale et l’exposition au secteur cyclique ont généralement tendance à se compenser.
    • Positifs sur les secteurs tels que la santé, les biens de consommation de base et les segments moins cycliques du secteur technologique.
    • Positifs sur certaines matières premières, dont l'or.
    • Au sein de l’univers obligataire, nous avons réduit légèrement la duration du portefeuille.
    • Nous restons diversifiés dans le crédit investment grade européen et recherchons des opportunités de portage dans la dette émergente et le segment high yield
  2. Thématiques et allocations aux tendances à long terme : nous privilégions les thèmes d’investissement liés à la transition énergétique et conservons les thèmes Santé et Technologie et Innovation parmi nos convictions de long terme.
  3. Au sein de notre stratégie devises, nous opérons une diversification hors de la zone euro et sommes longs sur le dollar canadien.



Notre positionnement

Nous surpondérons actuellement les actions, avec une préférence pour les États-Unis et les marchés émergents asiatiques. Sur les marchés obligataires, nous maintenons une duration légèrement courte via les obligations « core » de la zone euro. Nous sommes désormais plus confiants envers les obligations périphériques européennes et avons une opinion positive sur le crédit, y compris le segment du High Yield. Avec un soutien suffisant pour les défauts de paiement, ce segment est attrayant. Nous restons positionnés sur les devises liées aux matières premières via le dollar canadien.

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