Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Veuillez noter que votre " Weekly Coffee Break " ne sera pas publié le 26 décembre 2022 et le 2 janvier 2023, en raison des vacances de Noël.

Retour en musique le 9 janvier 2023. Joyeux Noël et meilleurs vœux de bonheur et de réussite pour la nouvelle année !

L'équipe de rédaction du Weekly Coffee Break

 

En attendant, suivez nos perspectives 2023 - Symphony for a new dawn.

 

Les temps forts de la semaine dernière 

  • Aux États-Unis, l’annonce d'un indice des prix à la consommation plus faible que prévu a été bien accueillie par les investisseurs. En novembre, l'IPC s'est établi à 7,1 % en glissement annuel (7,3 % attendu), après 7,7 % en octobre et 9,1 % en juin.
  • Le sentiment de marché s'est néanmoins dégradé lorsque la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne, la Banque d'Angleterre et la Banque nationale suisse ont toutes relevé leurs taux directeurs de 50 pb. L'année 2022 restera l'épisode de resserrement monétaire le plus marqué depuis quatre décennies.
  • La stabilisation temporaire des marchés de l'énergie et la baisse attendue de l'inflation ont conduit à une deuxième hausse consécutive du PMI composite de la zone euro en décembre. Si le niveau atteint est le plus élevé depuis août dernier, la stagnation économique devrait dominer dans la région durant l’hiver.
  • Aidé par un temps clément et des consommateurs qui ont temporairement réduit leur consommation d'énergie, le PIB britannique a surpris en progressant de 0,5 % en octobre. Le marché de l'emploi est resté tendu et les signes de pressions inflationnistes ont persisté.

Et ensuite ?

  • Les investisseurs continueront de digérer la fermeté des banques centrales, notamment affichée par la présidente de la BCE, Christine Lagarde. Cela confirme notre opinion selon laquelle l'attention des investisseurs se détournera progressivement de l'inflation pour privilégier la croissance en 2023.
  • Nous prendrons connaissance de l’indicateur de confiance des consommateurs en zone euro et de l’indicateur Ifo du sentiment des entreprises allemandes. Reflets du niveau d'optimisme des ménages et des entreprises, ces indicateurs préciseront les perspectives du premier trimestre de l’année prochaine.
  • Alors que les inquiétudes concernant la croissance montent aux États-Unis, les indices des directeurs d’achat, ainsi que les indicateurs relatifs au marché immobilier, à la confiance des consommateurs et aux revenus personnels permettront de faire le point.
  • La Banque du Japon sera la dernière grande banque centrale à se réunir en 2022. Tout changement dans la politique générale pourrait donner à la BoJ, jusqu’ici concentrée sur le maintien de mesures de relance massives, plus de flexibilité pour ajuster les taux d'intérêt.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Nous sommes positifs et surpondérons les actions, mais avec un budget de risque contrôlé. L’amélioration des fondamentaux confirme que la configuration extrême d’octobre constituait un signal d'achat.
  • Les actifs américains et des marchés émergents devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes, alors que l’Asie conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés.
  • La duration du portefeuille est légèrement plus courte que celle de l'indice de référence. Parallèlement au resserrement monétaire engagé au printemps, nous avons progressivement accru notre exposition à la duration via les différents segments du marché du crédit et continuons à exploiter le portage de la dette émergente.
  • Les banques centrales ralentissent le rythme du resserrement monétaire, dans l’optique d’atteindre un taux cible final en 2023. Alors que les prévisions d'inflation continuent de reculer et que les goulets d'étranglement s'atténuent, il s’agit de surveiller la croissance tout en maintenant la stabilité financière.
  • Désormais, les banques centrales se concentreront sur l’effet retardé de leur important durcissement monétaire et sur l'impact du resserrement quantitatif à venir.
  • Les investissements alternatifs devraient bien se comporter dans cet environnement.

 

Risques

  • Parmi les risques haussiers, nous notons que la réouverture de la Chine en 2023 devrait constituer un soutien important pour l'économie mondiale.
  • En outre, les gouvernements européens renforcent leurs aides budgétaires pour atténuer l'impact négatif de la crise énergétique.
  • Dans l’ensemble, la perspective d’une baisse de l'inflation et d’une hausse de la croissance au cours de l’année 2023 limite le recul du marché. Mais la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales limite le potentiel haussier des actifs risqués.
  • Les risques à la baisse concernent une possible erreur de politique monétaire (resserrement excessif aux États-Unis) ou une récession brutale causée par une crise énergétique plus profonde en Europe, voire un confinement hivernal inattendu et sévère lié à la Covid en Chine.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Nous sommes toujours optimistes et surpondérons les actions dans le cadre de notre stratégie multi-actifs en raison de prix attrayants depuis octobre, mais cette stratégie reste agile et peut être adaptée rapidement. Nous avons peu de convictions régionales fortes à ce stade, alors que les marchés se sont fortement redressés ces dernières semaines :
    • Neutres sur les actions de la zone euro.
    • Neutres sur les actions britanniques, composition sectorielle et exposition globale résilientes.
    • Surpondération des actions américaines.
    • Surpondération des marchés émergents en raison de valorisations attrayantes et d’un potentiel de rattrapage par rapport aux marchés développés.
    • Neutres sur les actions japonaises, car la politique accommodante de la banque centrale et l’exposition au secteur cyclique ont généralement tendance à se compenser.
    • Positifs sur les secteurs tels que la santé, les biens de consommation de base et les segments moins cycliques du secteur technologique.
    • Positifs sur certaines matières premières, dont l'or.
    • Au sein de l’univers obligataire, nous avons réduit légèrement la duration du portefeuille.
    • Nous restons diversifiés dans le crédit investment grade européen et recherchons des opportunités de portage dans la dette émergente et le segment high yield
  2. Thématiques et allocations aux tendances à long terme : nous privilégions les thèmes d’investissement liés à la transition énergétique et conservons les thèmes Santé et Technologie et innovation parmi nos convictions de long terme.
  3. Au sein de notre stratégie de change, nous opérons une diversification hors de la zone euro et sommes longs sur le dollar canadien.



Notre positionnement

Nous surpondérons actuellement les actions, avec une préférence pour les États-Unis et les marchés émergents. Sur les marchés obligataires, nous maintenons une duration légèrement courte via les obligations « core » de la zone euro. Nous avons une opinion positive sur le crédit, y compris le segment du High Yield. Avec un soutien suffisant pour les défauts de paiement, ce segment est attrayant. Nous restons positionnés sur les devises liées aux matières premières via le dollar canadien.

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