Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière 

  • Les PMI préliminaires mondiaux ont confirmé un ralentissement de l'activité manufacturière, tandis que les services continuent de surprendre à la hausse.
  • En zone euro, l'incertitude entourant les perspectives d'inflation, de croissance et de taux d'intérêt a pesé sur l'indicateur ZEW du sentiment économique.
  • L'économie chinoise a progressé de 4,5 % en glissement annuel (4 % attendu) au premier trimestre ; ce chiffre traduit une accélération par rapport aux 2,9 % du quatrième trimestre et représente le rythme de croissance le plus rapide depuis le premier trimestre de l’année dernière.
  • Le compte rendu du FOMC ouvre la voie à un nouveau durcissement monétaire, car l'inflation est encore trop élevée et le marché du travail reste tendu.

 

Et ensuite ?

  • Les premières estimations des taux de croissance du PIB en zone euro et aux États-Unis aideront à évaluer la marge de manœuvre des banques centrales, alors que la hausse des coûts d'emprunt risque de provoquer un ralentissement.
  • La Chine publiera ses indices PMI sur l'activité manufacturière et non manufacturière, ainsi que les bénéfices dans l’industrie depuis le début de l’année, ce qui permettra de mesurer l’ampleur de la reprise des usines après les perturbations liées à la pandémie.
  • Les États-Unis publieront divers indicateurs relatifs au secteur immobilier. Le durcissement des normes de crédit continue de freiner l’accès à la propriété.
  • L'Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances des pays de la zone euro, débattra de l'Union bancaire et de l'évolution du secteur bancaire à l'ère de la fragmentation géoéconomique.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Notre scénario principal, qui table sur une croissance lente aux États-Unis et en zone euro, reste le plus probable. Mais le risque d'une issue plus défavorable a indiscutablement augmenté. Malgré des trajectoires différentes, tous les scénarios suggèrent un ralentissement, un recul de l’inflation, des Fed Funds plus bas et des rendements obligataires à 10 ans plus faibles d'ici la fin de l'année prochaine.
  • Nous avons accru la duration du portefeuille obligataire et sommes prêts à réduire le risque en cas de complaisance des marchés financiers.
  • Le crédit fait partie de nos fortes convictions en ce début d’année 2023, notamment grâce au portage, reconstitué via la hausse des rendements observée en 2022. Nous surpondérons le segment, y compris la dette émergente.
  • Nous anticipons une surperformance des actions émergentes : les valorisations sont relativement plus attrayantes, la réouverture de la Chine est rapide et la croissance surprend à la hausse.
  • En Europe, la confiance, le marché du travail et la consommation résistent. La réouverture de la Chine stimule sensiblement les exportations de la région.
  • À moyen terme, les investissements alternatifs devraient bien se comporter.

Risques

  • Susceptible d’entraîner des turbulences bancaires, le resserrement des conditions financières constitue un nouveau risque macroéconomique. Les risques pour la stabilité financière ont refait surface, incitant les autorités américaines à injecter des liquidités dans le système financier.
  • Les banques centrales devront faire un compromis entre stabilité des prix (hausse des taux) et stabilité financière (actions décisives).
  • L'incertitude liée aux turbulences financières et à une éventuelle restriction du crédit, ainsi que la lutte des banquiers centraux contre l’inflation, limitent le potentiel de hausse des actifs risqués.
  • D'un autre côté, l’inflation montre des signes d’apaisement, tandis qu’une croissance lente mais positive limite les risques baissiers.
  • Parmi les risques à la hausse, la réouverture de la Chine est une bonne nouvelle pour la croissance domestique et mondiale, à condition qu’elle ne renforce pas l'inflation via un rebond des prix des matières premières, dont l'offre est limitée.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Alors que plusieurs facteurs de vulnérabilité accompagnent la reprise et la baisse de l'inflation, nous renforçons graduellement la duration des obligations (notamment aux États-Unis) et maintenons une position neutre sur les actions.
  2. Au sein de cette position neutre, nous conservons certaines convictions sur des actifs spécifiques.
    • En termes géographiques, nous privilégions les marchés émergents : la réouverture de la Chine représente un moteur de croissance important pour les marchés émergents. En outre, aucune menace monétaire ne se profile à l’horizon, car les chiffres de l'inflation dans la région surprennent à la baisse.
    • Si les valeurs cycliques anticipent un vif rebond de l’activité, nous préférons les secteurs défensifs comme la Santé et la Consommation courante. Le secteur de la santé devrait notamment offrir une certaine stabilité : absence d’impact négatif de la guerre en Ukraine, qualités défensives, faible dépendance à l’égard de la conjoncture, innovation et valorisations attrayantes sont autant d’atouts.
    • En outre, l’environnement actuel continue de favoriser les entreprises ayant un solide pouvoir de fixation des prix, notamment présentes dans le segment de la consommation de base.
    • Dans l’espace obligataire, nous ciblons les bons du Trésor américain, car c’est aux États-Unis que le ralentissement est le plus marqué. En fonction des niveaux de marché, nous sommes prêts à renforcer la duration dans les semaines à venir.
    • Le crédit investment grade européen fait partie de nos convictions. Nous sommes également exposés à la dette émergente, qui devrait bénéficier de l'attitude accommodante des banques centrales locales, de la baisse du dollar et du faible positionnement des investisseurs.
    • Nous sommes exposés à certaines matières premières, dont l’or, et à des devises liées aux matières premières, comme le dollar canadien.
  3. Au sein de l’allocation thématique de long terme, nous privilégions les thèmes liés à la transition énergétique et restons exposés à la Technologie. Nous anticipons une reprise du thème Automatisation et robotisation en 2023, ainsi qu'un intérêt croissant pour les secteurs liés au Climat et à l'Économie circulaire (Industrie, Technologie et une partie des Services publics).

 

Notre positionnement

Nous avons acheté de la duration aux États-Unis, ce qui se traduit par une position globale longue. Nous restons à l’affût pour identifier de nouveaux points d’entrée. Sur les marchés obligataires, nous ciblons le crédit investment grade et la dette émergente. En ce qui concerne les actions, notre position actuelle reste neutre. Dans le contexte d’une croissance robuste et de la réouverture de la Chine, nous conservons certaines positions sur les matières premières.

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