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Deux ans après l'adoption de l'accord de Kunming-Montréal, les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs mondiaux en matière de biodiversité restent mitigés. Malgré les engagements qui avaient été pris, seuls 44 pays sur les 196 ont soumis leurs Stratégies et plans d'action nationaux pour la diversité biologique. Les parties ont convenu de soumettre leurs plans dès que possible, une revue globale étant prévue pour la COP17 et la COP19.

Les défis liés à la biodiversité sont multiples et comportent des dimensions écologiques, géographiques et sociales complexes. Pour répondre à ces enjeux, le cadre d’analyse de la biodiversité de Candriam permet une approche granulaire et efficace de l'intégration de la biodiversité dans les investissements.

Nos écosystèmes naturels sont fragiles et se dégradent à grande vitesse, compromettant la survie de nombreuses espèces et générant des risques pour les entreprises dont les activités dépendent de la biodiversité.

La 16e réunion de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16) se tiendra à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre.

Les investisseurs qui omettent de prendre en compte la biodiversité dans leurs portefeuilles aggravent le problème global, réduisant ainsi le potentiel de croissance et décuplant le risque que comportent leurs placements. Ces deux systèmes connexes s’entremêlent et créent une spirale négative.

La biodiversité de notre planète – c’est-à-dire la variété des espèces animales et végétales – s’effondre. Étant donné qu’environ la moitié du PIB mondial est fortement dépendante des éléments naturels, les conséquences peuvent être graves.