Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière 

  • L'IPC américain a progressé de 0,1 % en août sur fond de hausse des coûts des loyers et des soins de santé et malgré l'assouplissement des chaînes d'approvisionnement mondiales, qui avait contribué à la flambée des prix en début d'année. L'inflation reste inconfortablement élevée pour les ménages, les banques centrales et les investisseurs.
  • Aux États-Unis, les perspectives d'activité de la Fed de Philadelphie pour le mois de septembre ont baissé à -9,9 (contre 2,3 attendu). Toutefois, l'enquête sur le secteur manufacturier de l’État de New York pour le mois de septembre a progressé à -1,5 (contre -12,9 attendu), après avoir enregistré son pire mois depuis la pandémie de COVID-19.
  • En Chine, les statistiques s’avèrent supérieures aux attentes dans l'ensemble, notamment les ventes au détail et la production industrielle, et ont fait état d'une accélération de la croissance en août par rapport au mois précédent. En revanche, le marché immobilier a continué à souffrir.
  • Lors d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai à Samarcande, le président russe Vladimir Poutine a déclaré au président chinois Xi Jinping que la Russie « comprend vos questions et vos inquiétudes » au sujet de l'Ukraine.

 

Et ensuite ?

  • Les banques centrales seront au centre des préoccupations. Aux États-Unis, le FOMC décidera d'un nouveau resserrement de sa politique. Une nouvelle hausse de 75 pb de son taux directeur est attendue. Par ailleurs, la publication des projections économiques trimestrielles éclairera la trajectoire future de sa politique monétaire.
  • La Banque d'Angleterre et la Banque du Japon prendront également leur décision en matière de taux d'intérêt. La BoE et le nouveau Chancelier de l'échiquier britannique, Kwasi Kwarteng, mettront à l'épreuve leur capacité à travailler ensemble. La première vise un resserrement monétaire alors que le second vise des baisses d'impôts.
  • Les indices PMI préliminaires des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la zone euro, entre autres, permettront de mettre en lumière la vigueur de la dynamique de l'économie mondiale, car les principales banques centrales s'engagent toujours à resserrer davantage les conditions monétaires, tandis que la flambée des coûts énergétiques en Europe appellera à un soutien budgétaire.
  • En Italie, les élections législatives constitueront une étape importante pour la réorganisation politique du pays. Giorgia Meloni, la candidate d'extrême droite, a des chances de succéder à Mario Draghi au poste de Premier ministre.

 

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Nous conservons une allocation globalement équilibrée avant de nous positionner pour la prochaine étape du cycle, qu’il s’agisse d’un atterrissage en douceur ou plus brutal. Nous sous-pondérons les actions de la zone euro, car la région est particulièrement vulnérable à l’augmentation des prix de l’énergie, à la montée de l’inflation, au positionnement agressif de la BCE et au ralentissement marqué de l’activité économique.
  • Dans un environnement toujours menacé par la détérioration des fondamentaux, les marchés attendent les annonces des banques centrales bien que leurs décisions deviennent de plus en plus dépendantes des données économiques.
  • Confrontée à une inflation inédite depuis des décennies, la Fed poursuit son cycle de relèvement des taux, ainsi qu'un resserrement quantitatif, c'est-à-dire une réduction du bilan. Dans notre scénario le plus favorable, la Fed parvient à piloter un atterrissage en douceur de l’économie. En conséquence, la hausse des taux américains à dix ans devrait connaître une accalmie.
  • L’inflation atteint également des niveaux élevés en zone euro, frappant à la fois les entreprises, les consommateurs et les responsables de la BCE. La BCE a entamé son cycle de resserrement monétaire en juillet par une hausse des taux de 50 pb, suivie d’une hausse supplémentaire de 75 pb en septembre. Elle a en outre dévoilé un nouvel outil (« illimité ») : l’Instrument de protection de la transmission (IPT).
  • Les risques que nous avions soulignés commencent à se concrétiser et font désormais partie du scénario.

 

Risques

  • Les risques à la hausse incluent le fait que les marchés tablent sur une action très agressive de la Fed aux États-Unis et une confiance en berne en Europe. L'impact négatif de la crise énergétique pourrait être atténué à mesure que les pays accroissent les mesures de soutien.
  • Les risques à la baisse concernent une possible erreur de politique monétaire (resserrement excessif) ou une récession brutale causée par une crise énergétique plus profonde en Europe. Parallèlement, les préoccupations des investisseurs oscillent constamment entre l'inflation et la croissance.
  • La guerre en Ukraine continue de pousser les prix du gaz à la hausse. Un plan d’urgence intitulé « Économiser l’énergie pour un hiver sûr » est en préparation pour freiner la consommation et trouver de nouvelles sources d’approvisionnement.
  • La menace que font peser la COVID-19 et ses variants demeure, car le virus continue d’évoluer et de se propager à des vitesses variables à travers le monde.

Modifications recentes au sein de notre strategie d’allocation d’actifs

Notre stratégie multi-actifs est positionnée pour faire face au ralentissement en cours, mais aussi à plusieurs risques haussiers ou baissiers. Nous conservons donc une allocation globalement équilibrée. Alors que nous nous préparons à la prochaine étape du cycle, nous continuons à sous-pondérer les actions de la zone euro – en raison d’un ratio rendement/risque défavorable – et à utiliser des produits dérivés, tandis que nous restons neutres ailleurs. Nous sommes exposés à certaines matières premières. Sur les marchés obligataires, notre stratégie est neutre sur la duration et reste diversifiée. Nous avons récemment réduit à la marge notre exposition aux actions et transféré une partie de notre exposition à la duration américaine sur la partie longue de la courbe.

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Notre stratégie multi-actifs, plus tactique qu’à l’accoutumée, peut être ajustée rapidement :
    • Nous sous-pondérons les actions de la zone euro et maintenons notre stratégie de produits dérivés. Nous privilégions la consommation de base, en raison de son pouvoir de fixation des prix.
    • Neutres sur les actions britanniques, segment résilient, et exposition globale.
    • Neutres vis-à-vis des actions américaines, avec une stratégie dérivée gérée de manière active.
    • Neutres sur les marchés émergents – nous prévoyons une amélioration au second semestre, notamment en Chine, sur les fronts de la COVID-19/des confinements et de la relance.
    • Neutres sur les actions japonaises, car la politique accommodante de la banque centrale et l’exposition au secteur cyclique se compensent.
    • Exposition aux matières premières, y compris l’or.
    • Les révisions à la baisse de la croissance, l’envolée des anticipations d’inflation et la volonté affichée par les banques centrales de resserrer la politique monétaire afin de lutter contre l’inflation dictent notre positionnement sur les marchés obligataires. Nous sommes neutres sur la duration, avec une préférence pour la duration longue aux États-Unis.
    • Nous restons diversifiés et recherchons des opportunités de portage dans la dette émergente.
  2. Thématiques et allocations aux tendances à long terme : tout en conservant un large éventail de convictions de long terme, nous privilégions le thème Action pour le climat (transition énergétique) et conservons les thèmes Santé, Technologie et Innovation.
  3. Notre stratégie de change privilégie les devises liées aux matières premières.
    • Après une prise de bénéfices partielle, nous conservons une position longue sur le dollar canadien.


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