Coffee Break


Coffee Break:
  • Semaine

Les temps forts de la semaine dernière 

  • En marge du sommet du G20 en Indonésie, le président américain, Joe Biden, et le président chinois, Xi Jinping, se sont rencontrés. Des signes positifs de désescalade sont apparus. La perspective d'une prochaine visite en Chine du secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a engendré une réduction de la prime de risque géopolitique.
  • Parallèlement à un assouplissement des restrictions liées à la COVID-19, le gouvernement chinois vient enfin à la rescousse du secteur du logement avec un plan en 16 points visant à soutenir le financement du secteur, la restriction sur les prêts bancaires accordés aux promoteurs étant en passe d’être temporairement assouplie. Les indices des marchés émergents ont bien réagi et devraient être orientés à la hausse dans les semaines à venir.
  • Aux États-Unis, les taux hypothécaires sont passés sous la barre des 7 %, mais affichent encore une hausse de 350 pb depuis le début de l'année. En conséquence, les mises en chantier et les permis de construire poursuivent leur recul, tandis que l'indice NAHB du sentiment des constructeurs a de nouveau surpris à la baisse en novembre.
  • La livre sterling a reculé par rapport au dollar après l’annonce par le chancelier de l'Échiquier, Jeremy Hunt, de ses mesures budgétaires. Ce budget d'automne prévoit notamment une hausse de l'impôt sur les bénéfices des entreprises pétrolières et gazières, ainsi qu’une augmentation des factures énergétiques.

Et ensuite ?

  • Les indicateurs relatifs à l'activité et au sentiment seront à l'honneur avec la publication des PMI préliminaires des principaux pays pour le secteur manufacturier et les services, mais aussi de l'indicateur du sentiment des consommateurs de l'Union européenne.
  • La Réserve fédérale américaine publiera le compte rendu du FOMC de début novembre. Les données récentes reflètent des signes de désinflation, mais plusieurs membres de la Fed sont opposés à une pause dans la politique monétaire. Il conviendra d’être attentif à leur appréciation du taux final attendu.
  • Déterminée à contenir la crise énergétique alimentée par la guerre en Ukraine, la Commission européenne envisage de proposer un plafonnement des prix du gaz naturel. Cependant, certains membres de l'UE préconisent plutôt une intégration accélérée des énergies renouvelables.
  • Les États-Unis célébreront Thanksgiving jeudi, un jour avant le « Black Friday » – coup d'envoi de la saison des fêtes. La saison des achats de fin d’année débute dans un contexte de résilience des consommateurs, malgré une inflation dévastatrice et des taux d'intérêt en hausse.

 

Nos convictions

Scénario de base

  • Nous sommes plus optimistes envers notre allocation d’actifs en raison de prix attrayants, mais aussi de fondamentaux désormais en amélioration.
  • En octobre, nos analyses sur le sentiment des investisseurs, la psychologie du marché et la configuration technique ont révélé des indicateurs en berne et un pessimisme généralisé. Cette configuration extrême constituait un signal d'achat.
  • En novembre, nous suivons la tendance positive des actions, mais avec un budget de risque contrôlé. Le retour des flux liés aux rachats, la couverture des positions short et une saisonnalité positive pourraient donner un coup de pouce aux marchés. À l’approche de la fin d’année, nous sommes positifs et surpondérons toujours les actions.
  • Les banques centrales doivent trouver un équilibre entre la lutte contre l'inflation et le risque d'instabilité financière. Une hausse des taux de moins grande ampleur se profile donc en décembre, mais le taux final atteint en 2023 pourrait dépasser le niveau anticipé par la Fed en septembre.
  • Après la forte hausse des taux enregistrée au cours de l’année écoulée, les anticipations de taux à court terme – et les rendements à long terme – semblent relativement bien ancrés. Nous avons commencé à renforcer la composante obligataire de nos portefeuilles via le segment High Yield.
  • Les actions des marchés émergents d'Asie devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes, alors que la région conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés.

 

Risques

  • Les risques à la hausse incluent le fait que les marchés tablent sur une action très agressive des banques centrales, ainsi que sur une confiance en berne et un positionnement médiocre. La réouverture de la Chine en 2023 constituerait un soutien important pour l'économie mondiale.
  • En outre, les gouvernements européens apportent une aide budgétaire à mesure que la crise énergétique s'aggrave, ce qui pourrait atténuer son impact négatif.
  • La lutte contre l’inflation menée par les banques centrales limite toutefois la hausse.
  • Les risques à la baisse concernent une possible erreur de politique monétaire (resserrement excessif aux États-Unis), ou une récession brutale causée par une crise énergétique plus profonde en Europe.
  • Néanmoins, la perspective d’une baisse de l'inflation et d’une hausse de la croissance au cours de l’année 2023 limite le recul du marché.

 

Strategie cross asset et positionnement du portefeuille

  1. Nous sommes plus optimistes dans le cadre de notre stratégie multi-actifs en raison de prix attrayants, mais cette stratégie reste agile et peut être adaptée rapidement :
    • Neutres sur les actions de la zone euro.
    • Neutres sur les actions britanniques, composition sectorielle et exposition globale résilientes.
    • Surpondération des actions américaines.
    • Neutres sur les marchés émergents, mais positifs sur les marchés émergents asiatiques, qui devraient surperformer en raison de valorisations attrayantes, alors que la région conserve des perspectives de croissance à long terme supérieures à celles des marchés développés. À court terme, un rattrapage par rapport aux marchés développés est envisageable.
    • Neutres sur les actions japonaises, car la politique accommodante de la banque centrale et l’exposition au secteur cyclique se compensent.
    • Positifs sur les secteurs tels que la santé, les biens de consommation de base et les segments moins cycliques du secteur technologique.
    • Positifs sur certaines matières premières, dont l'or.
    • Au sein de l’univers obligataire, nous avons réduit légèrement la duration du portefeuille.
    • Nous restons diversifiés dans le crédit investment grade européen et recherchons des opportunités de portage dans la dette émergente et le segment High Yield mondial.
  2. Thématiques et allocations aux tendances à long terme : tout en maintenant un large éventail de convictions de long terme, nous privilégions le thème Action pour le climat (transition énergétique) et conservons les thèmes Santé, Technologie et innovation.
  3. Notre stratégie de change opère une diversification hors de la zone euro :
    • Nous sommes longs sur le dollar canadien, mais sous-pondérons l’euro.



Notre positionnement

Si la croissance et l'inflation continuent de ralentir au niveau mondial, nous enregistrons des surprises positives sur la croissance et moins de surprises à la hausse sur l'inflation. Nous surpondérons actuellement les actions, avec une préférence pour les États-Unis et les marchés émergents asiatiques. Les marchés européens ont poursuivi leur hausse et nous avons pris des bénéfices sur les actions de la zone euro, tout en renforçant légèrement l'allocation aux actions émergentes. Sur les marchés obligataires, nous maintenons une duration courte et avons renforcé notre position sur le segment High Yield afin de profiter d'un portage attrayant. Avec un coussin suffisant pour les défauts de paiement, la classe d'actifs est attrayante. Nous restons positionnés sur les devises liées aux matières premières via le dollar canadien.

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